Artbite

A un moment donné, quelque part, une œuvre d’art éclôt... singulière et remarquable parmi d’autres.

: : : ARTBITE : : : , un voyage dans le monde de l’art...

 

Idées

L’ « Art Money »

et autres monnaies alternatives, solidaires et locales

L’idée de « l’Artmoney » c’est la création, par des artistes, de petites oeuvres originales appelées à circuler comme de la monnaie...Celle-ci est de Hans Peterson, peintre.

Billet d'art money n° 19-2004 émis par la BIAM.  JPEG - 4 ko
Hans Peterson.
Billet d’art money n° 19-2004 émis par la BIAM.

Galerie des artistes affiliés à l’« art money ».

Lars Kraemmer et Vincent Flemming, ont lancé en 1997 à Copenhague (Danemark) l’idée, ou plutôt l’entreprise, de l’art money, une monnaie alternative dont chaque billet est la peinture originale d’un artiste.

L’oeuvre d’un artiste, autrement dit le billet, doit être une oeuvre originale et mesurer douze centimètres sur dix-huit.

(...)"Au lieu de laisser les oeuvres d’art sur les murs, nous les faisons circuler"(...)

Vincent Flemming partage avec Lars Kraemmer un atelier de 400 mètres carrés à Copenhague, qui est à la fois son domicile et le siège d’ArtMoney. Un ordinateur trône dans un coin, sur un vieux bureau. C’est l’instrument principal du succès de l’« artmoney ». C’est là que Vincent Flemming s’est installé il y a six ans pour créer , un site internet à travers lequel des artistes pouvaient adhérer. Au départ, les artistes vendaient leurs coupures illustrées comme des tableaux. Les acheteurs pouvaient revenir au bout de quelques années et les échanger contre d’autres oeuvres d’art. L’astuce était que la valeur faciale d’un "billet" d’« artmoney » augmentait de cinq euros par an, afin qu’il soit d’emblée plus attractif pour les acheteurs d’en acquérir. Lire l’article dans Courrier International n° 743 du 27 janvier au 2 février 2005.

De multiples monnaies alternatives, ou monnaies locales existent de par le monde. On les nomme aussi monnaies complémentaires, comme par exemple le Sol, un projet mis au point par Patrick Viveret, conseiller à la Cour des Comptes, membre du Collectif Roosevelt, et qui permet d’échanger des services dans l’esprit des Systèmes d’Echanges Locaux (SEL), au sein d’un groupe restreint.

Le Sol violette, échanger autrement, pour une réappropriation citoyenne de la monnaie, à Toulouse, en est un exemple vivant. Le sol violette est une monnaie alternative, ou locale, utilisable depuis Mai 2011 par les Toulousains dans une quarantaine de commerces solidaires.

L’art de créer des monnaies locales est illustré en France par plusieurs exemples :

  • La « Doume », monnaie locale du Puy-de-Dôme, baptisée le 27 janvier 2014 à L’assemblée générale de L’ADML63, Association pour le Développement de Monnaies Locales dans le Puy-de-Dôme. La Doume sert à développer la convivialité, l’entraide et la mixité sociale.
  • La « Pêche », monnaie locale à Montreuil, banlieue à l’est de Paris, en Seine-Saint-Denis, lancée en juin 2013 : un article du journal Le Monde économie ;
  • L’Abeille à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne)
  • Le galléco en Ille-et-Vilaine
  • L’Eusko du Pays basque lancé en janvier 2013.

En Allemagne, le Chiemgauer est utilisé, depuis 2003, aujourd’hui par plus de 600 entreprises dans le sud de la Bavière.