Les Arbrorigènes - 1984
Ernest Pignon-Ernest
(...) En 1982 à Uzeste en marchant dans la forêt, j’ai été très sensible aux chênes centenaires, aux fougères immenses, à la mousse, à l’humidité et aux odeurs lourdes...(...)
- Ernest Pignon Ernest
- 1984 - Les « Arbrorigènes » au Jardin des plantes à Paris.
1984 - “Les Arbrorigènes ” , au Jardin des plantes.
Des statues vertes de chlorophylle d’hommes et femmes nus, juchées dans des arbres, composées de micro-algues, de mousse de polyuréthane, de végétation naturelle.
Les arbrorigènes :
Ces sculptures végétales anthropomorphes suivent dès lors le cours du temps.
- Ernest Pignon Ernest
- 1984 - Installation des « Arbrorigènes » au Jardin des Plantes, dans les arbres.
Le jour, les arbrorigènes produisent de l’oxygène par l’intermédiaire de la chlorophylle, à partir de microalgues déposées sur une mousse de polyuréthane qui constitue le corps charnel de chaque arbrorigène, selon un dispositif élaboré avec l’aide précieuse du scientifique Claude Gudin.
La nuit, ils respirent comme n’importe quel humain en absorbant de l’oxygène et en rejetant du gaz carbonique : à la manière d’un Pygmalion, l’artiste est parvenu à insuffler la vie à ses sculptures.
Ernest Pignon-Ernest parvient à conjuguer la rigueur d’une performance biologique à la justesse du geste artistique.